Voilà le second épisode des aventures de Thelfwine
Plus long (environ 30 lignes de plus), toujours avec peu d'action, mais c'est un rassemblement
Et puis il faut avoir écrire de tout.
EDIT : Ca y est les chiffres sont changés« Y-a-t-il quelqu’un ? » rajoutai-je.
« Bien sûr qu’il y a quelqu’un. Bonjour à vous. Que voulez-vous ? »
-Je viens sous l’ordre de notre roi, Eorl. Il sonne le rassemblement. Gondor est attaqué, nous devons agir, et vite.
-Que se passe-t-il exactement ? demanda le jeune cavalier.
Après que je lui aie fait un bref résumé de la situation, il alla réveiller ses compagnons du campement. Ils nous rejoignirent joyeusement. A vrai dire nous aimions beaucoup le Gondor. Il était le rempart des hommes. Bien sûr nous avions nos problèmes, mais le Gondor essuyait toutes les attaques acharnées de Mordor. Oui, ils étaient puissants. Mais Sauron semblait l’être encore plus, et aujourd’hui plus qu’à tout autre moment, ils avaient besoin de nous.
Ensuite, l’homme sonna d’un grand cor, et tous les cavaliers des petits campements éparts se rassemblèrent dans le plus grand. Certains campements devaient m’avoir échappés, car au moins quatre centaines de cavaliers se trouvaient rassemblés.
-Gondor est en danger, le Calenardhon est attaqué de tous côtés. Le Gondor nous a toujours gardé des attaques de Mordor, en étant un véritable rempart. Aujourd’hui nous allons les aider, et ils conserveront leur puissance. Nous devons aller nous battre ! Êtes-vous prêts à combattre ?
-Oui ! Pour Gondor ! répondirent-ils d’une seule voix
Et ils partirent rassembler leurs affaires.
Ma nouvelle compagnie se dirigea plus loin vers l’Est. Nous galopions, car le temps pressait. Mais même en galopant nous ne pûmes trouver d’autre camp avant la nuit. Nous nous arrêtâmes donc pour dîner. Ce fut un repas léger, mais bon. Nous nous couchâmes ensuite. Je passai une nuit calme, et je dormis bien. Le lendemain, nous repartîmes de bonne heure, toujours en galopant. Pendant de nombreuses heures nous cherchâmes vainement quelque camp isolé à l’horizon. Quand midi vint, nous fîmes une pause pour manger. Nous repartîmes, sans vraiment espérer trouver un camp.
Mais, alors que je pensais rebrousser chemin, après plusieurs autres heures de recherche, une grande bâtisse de bois se profila à l’horizon. Un chœur de « Hourra ! » s’éleva. Il devait se trouver au moins un bon millier de cavaliers là-dedans, et des paysans volontaires, même peu expérimentés, se présenteraient sûrement pour aller au combat. Nous nous dirigeâmes donc hâtivement vers le grand camp de bois. Lorsque j’arrivai, en tête de la compagnie, devant la porte, je dis au portier, qui se trouvait assis sur le rempart de bois :
-Salutations, je viens au nom du Roi Eorl.
-Bonjour, marmonna-t-il. Que voulez-vous ?
-Puis-je voir votre chef ?
-Je vais demander une audience… dit-il d’un ton renfrogné.
Il revint quelques minutes plus tard, accompagné de deux gardes.
-Ils vous accompagneront, le chef de ce camp a accepté de vous voir.
Escortés par les gardes, je me dirigeai vers une grande maison, d’argent et de bois. Sûrement un de ces riches proches du Roi, qui se font construire de grands palais. Avant de franchir la grande porte à double battants, un des gardes nous adressa, d’un ton froid :
-Déposez vos armes, si vous voulez entrer.
Ils n’avaient pas l’air heureux de nous voir ici. Peut-être savaient-ils la raison de notre venue, et ne voulaient-ils pas partir en guerre.
-D’accord.
Nous déposâmes nos armes, puis entrâmes. Nous découvrîmes une vaste salle, bien décorée, avec des nombreuses bannières. Le chef du camp était déjà en armure.
-Salutations, dis-je en m’agenouillant, suivi par les cavaliers qui avaient pu venir.
-Je connais la raison de votre venue. Gondor a besoin d’aide.
-Oui.
Là aussi je dressai un rapide tableau de la situation. L’homme en face de moi semblait en savoir long. Cela confirmait qu’il devait être un des proches du Roi.
-Tous nos cavaliers, et tous les volontaires qui peuvent avoir un cheval, viendront ! Vous, là !Sonnez le rassemblement, dit-il à l’adresse d’un des gardes.
Nous sortîmes et récupérâmes nos armes, après avoir bu quelques gorgées d’un très bon vin. Quelques trente minutes plus tard, au moins sept centaines de cavaliers étaient sur la place centrale. Alors que nous commencions à descendre à la porte, un groupe de cent volontaires, tous montés nous héla de les attendre. J’avais donc rassemblé mille deux cents hommes environ. Du bon travail, pensai-je…
Nous sortîmes donc, et nous nous mîmes en ordre devant la porte. Avant de partir, je tenais à remercier tous ces gens, si volontaires et courageux.
-Cavaliers, paysans, je vous remercie de votre présence. N’ayez aucune crainte, nous vaincrons, car nous nous battons pour de nobles raisons. Le Gondor saura nous remercier, que dis-je… Vous remercier. Car nous ne sommes rien sans vous, sans moi. Tous, nous avons notre importance ! Maintenant, nous devons galoper et rentrer au camp avant la nuit noire. Nous nous reposerons, puis nous partirons au petit matin.
Nous galopâmes le plus rapidement possible. Le temps pressait, et j’étais assez fier à l’idée de montrer les cavaliers que j’avais rassemblés. Aussi, quelques cinq heures plus tard, alors que la nuit tombait à peine, nous arrivâmes au camp. Je n’étais pas le seul à avoir rassemblé un nombre importants de cavaliers. En effet, Tholgin avait rassemblé approximativement mille trois cent cavaliers, d'après ce qu'il dit. Certains autres maréchaux n'avaient rassemblé cinq centaines de cavaliers, mais chacun de ces derniers avaient leur importance ! Le moindre homme pouvait faire pencher la faveur de nôtre côté. Nous ne pouvions pas voir la grandeur de l’armée rassemblée dans la pénombre, aussi tout le monde alla dormir sans faire d’histoires.
Le lendemain, nous fûmes tous réveillés par le tintement d’une cloche. J’enfilai mes jambières, mes chausses, mes éperons, mon plastron, et tout le reste de mon armure. Nous, les maréchaux, avions rendez-vous pour les dernières instructions dans le palais d’Eorl. Je grimpais, et lorsque je me trouvai au sommet de la colline sur laquelle étais juché le palais, je pris conscience de notre nombre. Des milliers et des milliers de tentes entouraient, sur plusieurs centaines de mètre, le camp. Je restais immobile, soufflé par cet énorme rassemblement, qui serait sans doute le plus grand des Eothéod. Lorsque je pus me détacher de cette vue ahurissante, je rentrai et me dirigeai dans la salle du conseil.
Je fus le dernier à arriver. Lorsque je fus assis, Eorl commença.
-Huit milliers. Même un peu plus. Voilà le nombre de cavaliers rassemblés, déclara Eorl. Un énorme rassemblement ! De plus, nous avons plusieurs centaines d'archers spécialement entraînés pour tirer à cheval, ils nous seront d'un grand renfort, en plus de chaque soldat de l'armée à qui sera fourni un arc. Une des plus grandes batailles va être livrée. Je prendrai deux milles cavaliers sous mon commandement. Vous, maréchaux, aurez chacun environ sept-cent quinze hommes. Je donnerai les dernières instructions avant la bataille.
Après cette déclaration, Eorl se leva. Il nous fit signe de le suivre. Il sortit de la salle, traversa le Hall, et sortit du palais. Là, dans le doux vent du matin, ses cheveux blonds au vent, il sonna d’un grand cor, puis cria, de telle sorte que tout le camp l’entendit :
-En rang, Eothéod ! Nous partons pour la guerre !